🤖IActualités du 24 Septembre

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7%

D’après cette étude de Section, seulement 7% des personnes interrogées sont compétentes dans l’usage de l’IA. Ces personnes gagnent 1 journée et demi sur leur semaine. 57% des personnes interrogées commencent tout juste à s’y intéresser et 24% expérimentent réellement les usages de l’IA.

Source : Section

Les deepfakes : une réponse innovante

La technologie des deepfakes, initialement utilisée pour rajeunir des acteurs ou faire revivre des célébrités dans les films, a rapidement évolué vers des usages plus préoccupants.

Depuis 2017, elle a été détournée pour créer de fausses vidéos pornographiques impliquant des célébrités. À l'époque, produire ces vidéos nécessitait plusieurs heures, voire des jours, et les résultats étaient souvent clairement artificiels.

Cependant, l’arrivée de l'IA générative a radicalement changé la donne. Désormais, des outils accessibles permettent de générer des deepfakes hyperréalistes en quelques secondes. Cette accélération a ouvert la voie à des abus graves : désinformation électorale, usurpation d'identité, arnaques financières, voire harcèlement sexuel ciblé. Des escroqueries utilisant des deepfakes vocaux ont déjà causé des millions de dollars de pertes.

C’est face à ce fléau que Datambit, une startup britannique, a développé Genui, un modèle IA dédié à la détection des deepfakes. Il repère les anomalies dans les vidéos et les enregistrements audio, grâce à des algorithmes de reconnaissance faciale et d’analyse vocale. Genui peut identifier des manipulations subtiles en analysant des spectrogrammes audio et en comparant les voix à des échantillons authentiques.

Actuellement en phase de test, Datambit se concentre d'abord sur l’industrie des services financiers, particulièrement touchée par ces fraudes. Avec une précision impressionnante (96% pour les vidéos, 99% pour l'audio), la startup espère transformer son produit en une arme majeure contre cette menace croissante.

L'IA à l’école : risque ou opportunité ?

Une récente étude révèle que 70% des adolescents ont expérimenté l’IA, bien que seulement 37% des parents en soient conscients. Parmi ces jeunes, plus de la moitié l’utilisent pour les devoirs, soulignant l'importance de l'IA dans l'éducation.

Face à cette réalité, les écoles se divisent : certaines interdisent l'usage de l'IA, tandis que d'autres, confrontées à des pénuries d’enseignants et des coupes budgétaires, y voient une solution.

OpenAI s’est récemment engagé dans le débat en nommant Leah Belsky, ancienne responsable de Coursera, comme directrice générale de l’éducation.

OpenAI a lancé une version de ChatGPT spécialement pour les écoles. Ceux-ci peuvent s'en servir pour démystifier des sujets complexes, améliorer leurs rédactions ou faire des recherches. Les enseignants, quant à eux, l’utilisent pour la correction, la planification de cours et la rédaction de demandes de subventions.

L’IA est donc une réalité inévitable, et comme internet avant elle, elle suscite des inquiétudes légitimes sur l’honnêteté académique. Pourtant, de plus en plus d'institutions reconnaissent son potentiel et cherchent à l’intégrer de manière constructive dans le processus d’apprentissage.

Comment Tester les nouveaux LLM ?

Les derniers modèles d'IA, les LLM, posent un défi inédit aux concepteurs de benchmarks : ils excellent tellement dans les tests existants qu’il devient presque impossible de les différencier.

Les experts du Center for AI Safety (CAIS) et de Scale AI proposent une solution radicale : un test si complexe qu’il mettrait des années à être résolu par les modèles les plus avancés, et ils sollicitent l’aide du public pour formuler les questions.

Cette initiative est motivée par deux facteurs majeurs.

Tout d'abord, le modèle révolutionnaire o1 d'OpenAI a surpassé les benchmarks de raisonnement les plus populaires, selon Dan Hendrycks, directeur exécutif du CAIS.

Ensuite, avec l'accumulation massive de données, il devient de plus en plus difficile de savoir si ces IA résolvent vraiment des problèmes complexes ou se contentent de reproduire des réponses déjà vues.

Le projet, baptisé "L'Ultime Examen de l'Humanité", a pour objectif de compiler les questions les plus ardues imaginables, provenant de domaines aussi divers que la science des fusées ou la philosophie analytique. Les questions soumises devront être originales, objectives et particulièrement complexes pour les “non-experts”.

Cette initiative pourrait bien redéfinir la manière dont nous évaluons l’IA, en repoussant toujours plus loin les limites de leur compréhension. Et cette fois-ci, c’est le public qui sera aux commandes.

👀 C’est tout, pour le moment !

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