🤖IActualités du 30 Septembre

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Comme chaque semaine, retrouvez toute l’actualité de l’Intelligence Artificielle !

80%

80% de la gestion de projet sera faite par l’IA.

Source : Gartner

Gouvernance de l'IA : vers une régulation globale

La gouvernance de l'IA est devenue un sujet de débat intense. Comment réguler cette technologie pour en maximiser les avantages tout en minimisant les risques ? Il n'existe pas encore de réponse unique et universelle. Cela entraîne des incohérences réglementaires à travers le monde, et l'incertitude quant à la meilleure approche persiste.

Un rapport récent des Nations Unies aborde cette question cruciale. Il avertit que sans une gouvernance adéquate, les opportunités offertes par l'IA risquent de ne pas se manifester ou de ne pas être distribuées équitablement.

Selon ce rapport, un fossé numérique croissant pourrait limiter les bénéfices de l'IA à un petit groupe d'États, d'entreprises et d'individus. En effet, il souligne qu'il existe actuellement un "déficit de gouvernance" dans ce domaine : les discussions sur les principes éthiques sont nombreuses, mais la responsabilisation et la conformité demeurent faibles, tandis que les systèmes restent opaques.

Le rapport appelle donc à une gouvernance globale, soulignant que la nature transfrontalière de l'IA nécessite une coopération internationale. Des experts comme le Dr. Gary Marcus insistent depuis longtemps sur l'importance d'une approche mondiale pour encadrer cette technologie, un besoin de plus en plus pressant à mesure que l'IA continue de transformer nos sociétés.

Ainsi, la gouvernance de l'IA se pose comme un défi collectif à l'échelle mondiale, impliquant la collaboration des gouvernements nationaux, des organisations régionales, et des instances internationales.

L’IA à la conquête du dialogue humain : OpenAI lance la fonction vocale avancée pour tous ses abonnés

Après des mois d'attente, OpenAI a annoncé l'extension de l'accès à sa fonctionnalité vocale avancée pour tous les abonnés ChatGPT Plus, une communauté estimée à 11 millions de personnes. Si certains chanceux ont pu tester cette technologie en avant-première, c’est désormais l’ensemble des utilisateurs payants qui pourra expérimenter cette nouvelle dimension de l'IA.

La fonction vocale avancée promet une immersion inédite, bien plus naturelle que les échanges textuels habituels avec les chatbots. Désormais, les interactions s'apparentent à de véritables conversations humaines, avec la possibilité d'interrompre, de changer de sujet instantanément et d'entendre des voix qui imitent des rires ou utilisent des petits mots de remplissage. Une avancée qui rend l’IA encore plus fluide et interactive.

OpenAI a peaufiné cette fonctionnalité en arrière-plan, améliorant les accents, ajoutant cinq nouvelles voix et introduisant des instructions personnalisées et la mémoire. L’objectif était de garantir un produit final robuste et immersif, capable de répondre aux attentes croissantes des utilisateurs.

Par ailleurs, OpenAI est sur le point de marquer l’histoire des levées de fonds avec un tour de table projeté à 6,5 milliards de dollars, une somme inégalée. La société, dont la valorisation pourrait grimper à 150 milliards, attire des géants comme Apple, Nvidia, Microsoft, ainsi que Thrive Capital, qui auraient déjà engagé 1,25 milliard.

RAG 2.0 : La Nouvelle Génération de l’IA en Entreprise

Les grands modèles de langage (LLMs) sont souvent limités par les données sur lesquelles ils ont été entraînés. La génération augmentée par la “récupération” d’information, ou RAG (Retrieval-Augmented Generation), propose une solution à ce problème. Elle combine un modèle de langage avec une source de données externe, offrant ainsi des réponses plus précises, transparentes et basées sur des informations récentes.

Douwe Kiela, PDG de Contextual AI et chercheur à Stanford, est l’un des co-auteurs de la première version du RAG. Lors d'une discussion récente, il a révélé qu’il travaille actuellement sur une version améliorée de cette technologie : le RAG 2.0.

Selon lui, la version actuelle du RAG n’est souvent pas utilisée de manière optimale. Beaucoup d'acteurs du domaine préfèrent une approche "simplifiée" où les deux composantes principales — le récupérateur d’informations et le générateur — sont entraînées séparément. Kiela surnomme cela "le RAG de Frankenstein".

En revanche, le RAG 2.0 réunit ces deux éléments pour qu’ils fonctionnent de manière synchrone, semblable aux deux hémisphères du cerveau qui évoluent ensemble pour mieux collaborer. Cette approche vise à accroître la synergie entre la récupération et la génération d’information, offrant ainsi des solutions plus performantes et plus adaptées aux besoins des entreprises.

Contextual AI, qui a récemment levé 80 millions de dollars, se concentre uniquement sur des solutions pour le secteur professionnel. Contrairement à certaines entreprises visant à développer une intelligence artificielle générale (AGI). Contextual AI ne cherche pas à imiter l’intelligence humaine, mais à résoudre des problèmes spécifiques, bien définis et mieux maîtrisables dans les entreprises.

Ainsi, Kiela défend une IA spécialisée, optimisée pour résoudre une tâche à la perfection, plutôt qu’une IA généraliste capable de tout faire sans vraiment exceller. La clé selon lui : contextualiser l'IA pour répondre efficacement aux besoins des entreprises.

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