🤖IActualités du 17 Juin

Bonjour à toutes et à tous,

Comme chaque semaine, retrouvez toute l’actualité de l’Intelligence Artificielle !

1 milliard €

C’est ce que comptent investir Nvidia et MistralAI en Europe ! Cela correspond à 18000 puces Blackwell. Ci dessous pour en savoir davantage sur ces annonces 👇

Source : Annonces Vivatech

🧠 AMD contre Nvidia : la guerre des puces IA entre dans une nouvelle phase

Cette semaine, AMD a lancé un pavé dans la mare en dévoilant ses nouveaux processeurs d’intelligence artificielle MI400, une réponse directe à la domination de Nvidia dans le domaine. Ces puces, intégrées dans des racks serveurs appelés Helios, promettent des performances de calcul démultipliées — jusqu’à 35 fois supérieures à la génération précédente — pour faire tourner les modèles d’IA les plus lourds.

Mais ce qui change la donne, c’est le soutien public d’OpenAI, via son CEO Sam Altman, venu lui-même sur scène pour annoncer que ses équipes utiliseront les nouveaux processeurs AMD. D’autres géants comme Meta, Oracle et Microsoft suivent, séduits par une approche plus ouverte, modulaire et économique qu’avec Nvidia.

🔋 Moins cher, plus ouvert : AMD mise sur l’efficacité énergétique, des économies à deux chiffres, et un écosystème où les entreprises peuvent panacher les composants selon leurs besoins. Une stratégie qui séduit à l’heure où les coûts d’entraînement des IA explosent.

👑 Mais Nvidia ne tremble pas. Plutôt que de miser uniquement sur le matériel, le champion des GPU déroule une stratégie de plateforme globale avec DGX Cloud Lepton. Objectif : devenir l’interface unique pour accéder à des puces, gérer des infrastructures multi-fournisseurs et exécuter les charges d’IA, le tout sous bannière Nvidia.

Le PDG Jensen Huang reste confiant. Pour lui, concevoir des puces IA reste un défi que peu réussiront à relever. Et si certains clients veulent connecter leurs propres puces à l’écosystème Nvidia, tant mieux : ils achèteront tout le reste chez lui.

💥 En résumé : AMD attaque le trône sur le plan technique et économique, mais Nvidia contre-attaque avec un modèle tout-en-un qui centralise le pouvoir. La guerre des puces s’intensifie, et derrière elle, c’est l’avenir de l’infrastructure mondiale de l’IA qui se joue.

Nvidia et Mistral veulent propulser l'Europe dans la cour des grands de l'IA

En parlant de Nvidia, la semaine dernière à VivaTech, Jensen Huang, a lancé un pavé dans la mare : il veut multiplier par dix la capacité de calcul IA en Europe. Le plan ? Construire plus de 20 méga data centers capables de rivaliser avec ceux des géants américains ou chinois. Selon lui, “ce qui manque à l’Europe, c’est l’infrastructure.”

Pour combler ce retard, Nvidia s’associe à Mistral AI, la startup française en pleine ascension, pour créer Mistral Compute : une offre cloud souveraine, pensée pour permettre aux acteurs européens de créer, entraîner et faire tourner leurs propres IA, chez eux, avec leurs règles.

🧩 Ce que ça change concrètement:
- 18 000 puces Blackwell (les plus puissantes de Nvidia) déployées en Europe
- ≈ 1 milliard d’euros d’investissement
- Un accès facilité aux technologies IA les plus avancées pour les startups, laboratoires et grandes entreprises européennes

Des acteurs comme BNP Paribas, Orange ou la SNCF ont déjà signé pour bénéficier de cette puissance de calcul localisée, sans passer par les géants du cloud.

🔁 Pourquoi c’est un tournant :
Jusqu’ici, même les meilleures IA européennes tournaient sur les serveurs d’Amazon, Google ou Microsoft. Avec Mistral Compute, l’Europe pose les bases d’une infrastructure IA souveraine, hébergée sur son propre sol, avec ses propres normes de sécurité et de confidentialité.

⚡ Et ce n’est pas tout. Nvidia a aussi annoncé en Allemagne le premier cloud industriel IA mondial, capable de simuler voitures, robots ou turbines. Une stratégie européenne offensive, qui intervient alors que les exportations de puces vers la Chine sont bloquées par Washington.

Avec Mistral Compute, Nvidia ne fait pas qu’exporter sa technologie. Il s’ancre dans l’écosystème européen en lui donnant les moyens de rivaliser sur le terrain de l’IA. Ainsi Mistral, de son côté, passe de pépite prometteuse à acteur clé de la souveraineté numérique.

🤖AGI : la prochaine frontière de l’intelligence artificielle se rapproche

L’intelligence artificielle générale (AGI) — cette forme d’IA capable de raisonner, apprendre et agir de manière aussi polyvalente qu’un humain — n’est plus une simple idée futuriste. Pour Sam Altman, PDG d’OpenAI, “le plus improbable est déjà derrière nous”. Selon lui, dès 2025, l’IA produira des idées réellement nouvelles. Et d’ici 2027, des robots autonomes pourraient accomplir des tâches du quotidien.

Ce scénario n’a rien d’isolé. Des figures comme Demis Hassabis (DeepMind) évoquent une probabilité de 50 % d’atteindre l’AGI d’ici 5 à 10 ans. Les géants de la tech s’y préparent déjà.

🧠 Meta passe à l’offensive.
Avec le rachat de Scale AI pour 14,8 milliards de dollars, l’entreprise se dote d’un pôle dédié à la “superintelligence”, fort de 50 experts triés sur le volet. Leur mission : concevoir des modèles capables d’atteindre — voire dépasser — les performances humaines dans des domaines complexes comme la médecine, la recherche ou la logique mathématique. En parallèle, Meta prévoit jusqu’à 65 milliards d’investissement en 2025 pour se hisser au niveau d’OpenAI ou Google DeepMind.

🎯 Pourquoi c’est important :

• L’AGI pourrait accélérer massivement la découverte scientifique, l’éducation, ou encore la résolution de grands problèmes (climat, santé, énergie).

• Elle soulève aussi des questions sensibles : disparition de certains métiers, gouvernance des systèmes, alignement avec nos valeurs.

• Mais bien utilisée, elle pourrait aussi élargir les capacités humaines, automatiser les tâches pénibles, et permettre à chacun d’accéder à des formes d’intelligence sur demande.

🌐 Entre promesse et prudence
Tout le monde n’est pas convaincu. Certains chercheurs rappellent que les capacités de raisonnement humain restent, pour l’instant, hors de portée des modèles actuels. D’autres s’inquiètent de comportements inattendus observés chez certaines IA avancées. Le débat est donc essentiel, notamment autour de la sécurité, de l’éthique et du contrôle.

L’AGI semble aujourd’hui plus proche que jamais, portée par des investissements records, des avancées spectaculaires et une concentration sans précédent de talents. Reste à faire en sorte que cette révolution serve l’intérêt collectif — et non l’inverse.

👀 C’est tout, pour le moment !

Si cette newsletter vous a plu, partagez la !

A la semaine prochaine !👋