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đ€IActualiteÌs du 23 Septembre

Bonjour Ă toutes et Ă tous,
Comme chaque semaine, retrouvez toute lâactualitĂ© de lâIntelligence Artificielle !
Microsoft et OpenAI : un partenariat renforcé mais toujours sous tension
Microsoft et OpenAI poursuivent leur alliance stratĂ©gique, malgrĂ© un climat marquĂ© par des nĂ©gociations dĂ©licates et des ajustements de gouvernance. Depuis 2019, Microsoft a investi prĂšs de 13 milliards de dollars dans la startup, devenant son partenaire technologique clĂ© via lâhĂ©bergement de ses modĂšles sur Azure.
OpenAI a rĂ©cemment annoncĂ© un accord provisoire : sa fondation mĂšre (Ă but non lucratif) recevra une participation estimĂ©e Ă plus de 100 milliards$ dans la sociĂ©tĂ© commerciale quâelle supervise. Ce montage vise Ă lever de nouveaux capitaux tout en garantissant que le contrĂŽle reste du cĂŽtĂ© du non-lucratif. Mais cette gouvernance atypique attire dĂ©jĂ lâĆil des rĂ©gulateurs, notamment en Californie, prĂ©occupĂ©s par la cohĂ©rence entre ambitions Ă©conomiques et mission de sĂ©curitĂ©.
ParallĂšlement, OpenAI envisage de rĂ©duire la part des revenus versĂ©s Ă Microsoft : de 20 % aujourdâhui Ă seulement 8 % dâici la fin de la dĂ©cennie. Un changement qui pourrait reprĂ©senter 50 milliards de dollars supplĂ©mentaires pour OpenAI, mais aussi rebattre les cartes de son Ă©quilibre financier avec son partenaire historique.
Dans ce contexte, Microsoft cherche Ă limiter ses dĂ©pendances : lâintĂ©gration des modĂšles Claude dâAnthropic dans Copilot illustre cette stratĂ©gie. Sans remettre en cause la place centrale dâOpenAI, elle permet Ă Microsoft de gagner en flexibilitĂ© tout en rĂ©pondant aux critiques dâutilisateurs sur la qualitĂ© des fonctionnalitĂ©s actuelles. Dâailleurs, les tests Microsoft ont montrĂ© que Claude surpassait les modĂšles dâOpenAI sur certaines tĂąches, notamment lâanalyse financiĂšre dans Excel et la crĂ©ation de prĂ©sentations PowerPoint plus nettes et mieux structurĂ©es.
LâIA, levier de transformation pour Fiverr et les gĂ©ants du numĂ©rique
Fiverr, la plateforme mondiale de services freelances, vient dâannoncer un tournant stratĂ©gique : devenir une entreprise « AI-first ». ConcrĂštement, cela signifie repenser son organisation, adopter une infrastructure technologique centrĂ©e sur lâIA et former de petites Ă©quipes capables de produire davantage grĂące Ă ces nouveaux outils.
Dans un message publiĂ© sur LinkedIn, le fondateur Micha Kaufman parle dâun «reset» difficile, mais nĂ©cessaire pour rendre lâentreprise plus agile et capable de saisir les nouvelles opportunitĂ©s offertes par lâIA. Lâobjectif est clair : bĂątir une organisation plus rapide, moderne, avec moins de couches hiĂ©rarchiques, et prĂȘte Ă conquĂ©rir de nouveaux marchĂ©s.
Fiverr nâest pas un cas isolĂ©. Microsoft, TikTok et dâautres grands acteurs explorent la mĂȘme voie. Leurs dĂ©cisions tĂ©moignent dâune conviction partagĂ©e : lâIA ne se limite pas Ă lâautomatisation, elle peut transformer en profondeur les modĂšles Ă©conomiques, accĂ©lĂ©rer lâinnovation et ouvrir la porte Ă des services inĂ©dits.
Les chiffres semblent aller dans ce sens. Selon le baromĂštre mondial de PwC sur lâemploi et lâIA en 2025, les entreprises qui placent lâIA au cĆur de leur stratĂ©gie ne se contentent pas de gagner en efficacitĂ©. Elles permettent aussi Ă leurs salariĂ©s dâacquĂ©rir de nouvelles compĂ©tences, dâaugmenter leur productivitĂ© et, dans certains cas, de valoriser leur expertise.
đ Le dĂ©fi Ă venir sera donc de trouver lâĂ©quilibre : utiliser lâIA pour renforcer la compĂ©titivitĂ© tout en donnant aux collaborateurs les moyens dâen devenir les vĂ©ritables pilotes.
LâIA va rebattre les cartes du logiciel dâentreprise
« Câest une pĂ©riode de disruption maximale, et beaucoup dâentreprises prospĂšres vont disparaĂźtre. » Le ton est donnĂ© par Sridhar Ramaswamy, PDG de Snowflake, ex-responsable de la publicitĂ© chez Google, aujourdâhui Ă la tĂȘte dâun gĂ©ant du cloud valorisĂ© plus de 50 milliards de dollars.
Selon lui, lâIA annonce une rupture dâun trillion de dollars pour le logiciel dâentreprise. Des pans entiers de lâindustrie, comme les Ă©diteurs spĂ©cialisĂ©s dans le support client, sont directement menacĂ©s : des chatbots capables dâaccĂ©der Ă lâintĂ©gralitĂ© des informations produits peuvent dĂ©sormais remplacer des Ă©quipes entiĂšres.
La clĂ©, explique Ramaswamy, sera la mĂ©moire et le contexte. Les modĂšles Stateless, qui repartent de zĂ©ro Ă chaque interaction, ne suffiront pas. Les systĂšmes dâIA performants devront apprendre au fil des Ă©changes et conserver une continuitĂ©.
CĂŽtĂ© stratĂ©gie, il plaide pour une approche pragmatique : commencer petit pour voir grand. Snowflake applique ce principe en interne, par exemple avec Raven, son outil de support aux ventes construit Ă partir de briques dâIA ciblĂ©es et Ă©prouvĂ©es.
Enfin, Ramaswamy anticipe une Ă©volution des modĂšles Ă©conomiques : lâIA ne se vendra plus seulement en puissance de calcul mais en rĂ©sultats concrets, avec une facturation liĂ©e aux gains rĂ©els obtenus par les entreprises.
Pour Snowflake, lâIA nâest pas une bulle mĂ©diatique. Elle repose sur trois piliers trĂšs concrets : donnĂ©es, gouvernance et contexte, au service dâapplications plus intelligentes et plus efficaces.
Si son point de vue vous intĂ©resse, vous pouvez retrouver lâintĂ©grallitĂ© de lâinterview ici :
đ Câest tout, pour le moment !
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