🤖IActualités du 21 Octobre

Bonjour à toutes et à tous,

Comme chaque semaine, retrouvez toute l’actualité de l’Intelligence Artificielle !

64%

64% des jeunes talents déclarent se former eux mêmes à l’IA Générative.

Source : Etude OpinionWay pour SKEMA & EY

🤓Les LLM ont-ils une capacité de raisonnement ?

Dans l’IA, une question revient souvent : les grands modèles de langage (LLM) comprennent-ils réellement ce qu’ils produisent ?

Une nouvelle étude menée par des chercheurs d’Apple montre que les LLM ne savent pas raisonner. Les chercheurs ont créé un test pour évaluer leurs capacités en mathématiques. Ils ont constaté des écarts importants dans les performances des modèles, même avec des changements simples. Par exemple, remplacer un nom propre dans un problème de maths a fait baisser les résultats de 10 %.

Quand les questions étaient plus complexes ou contenaient des informations inutiles, les modèles échouaient encore plus. Cela prouve qu’ils ne comprennent pas vraiment les concepts mathématiques. Selon Mehrdad Farajtabar, le chercheur principal, ces modèles ne font que repérer des modèles, sans réelle capacité de raisonnement.

En résumé, améliorer les données d'entraînement et agrandir les modèles les rendra meilleurs pour la correspondance de modèles, mais pas pour le raisonnement.

Cette étude souligne les limites des LLM. Bien qu’ils puissent donner des réponses impressionnantes, ils restent des outils de correspondance statistique. Ils ne comprennent pas vraiment les concepts qu'ils manipulent. Il est important de prendre en compte ce constant dans le développement de cas d’usages d’IA Générative.

Est-ce que ce constat vaut pour tous les modèles ? Certains modèles s’approchent-ils tout de même de cette capacité de raisonnement ?

🏳️Le modèle o1 d’OpenAI : Puissance et préoccupations citoyennes

Le mois dernier, OpenAI a dévoilé son dernier modèle de langage, appelé o1, au terme de plusieurs mois de rumeurs croissantes. Ce modèle se distingue par une approche technique innovante, connue sous le nom de « chaîne de pensée » (chain of thought).
Contrairement à ses prédécesseurs, o1 « réfléchit » avant de générer des réponses, en décomposant chaque requête en une série d’étapes, ce qui améliore la qualité de ses sorties.

Cependant, malgré le buzz qui entoure ce modèle, o1 ne pense pas véritablement. Néanmoins, il représente une avancée significative en termes de puissance.
D’après la fiche technique publiée par OpenAI, o1 présente des risques moyens, notamment en matière de persuasion et de création de menaces biologiques. L’entreprise a donc classé ce modèle comme « à risque moyen », soit le niveau le plus élevé autorisé pour un déploiement en toute sécurité.

Toutefois, un sondage récent mené par l’Artificial Intelligence Policy Institute (AIPI) révèle que la majorité des citoyens américains se montrent inquiets face à cette technologie. En effet, 64 % des sondés estiment qu’o1 est bien plus puissant que ce qu’ils imaginaient que l'IA pouvait accomplir aujourd'hui.

L’enquête montre également que 57 % des personnes interrogées sont favorables à l’obligation de soumettre les modèles d’IA à des audits externes avant leur sortie, et 53 % se disent plus préoccupées qu’enthousiasmées par le lancement de o1.

Comme l’a déclaré Daniel Colson, directeur exécutif de l’AIPI, « Contrairement à certains discours élitistes affirmant que l’IA est surestimée, ces nouvelles données démontrent clairement que le grand public est davantage effrayé qu’indifférent par les avancées de l’IA ».

💃L’IA pour l’inclusion numérique

En parlant d’OpenAI, saviez-vous que l’entreprise va ouvrir des bureaux à Paris ?
A cette occasion, OpenAI a annoncé un partenariat stratégique avec Simplon, une entreprise sociale qui se distingue par son engagement en faveur de la diversité dans le numérique. Ce partenariat marque l’entrée de Simplon dans l’OpenAI Academy, un programme lancé récemment pour rendre les technologies d’IA plus accessibles.

Fondée en 2013, Simplon propose des formations gratuites et inclusives dans le développement web, la data science ou encore le design numérique, visant en particulier les personnes éloignées de l’emploi. Simplon collabore déjà de manière étroite avec plusieurs grands acteurs de la Tech comme Microsoft ou encore Meta.
En collaborant avec OpenAI, l’entreprise bénéficiera de formations spécialisées, de conseils techniques et de crédits d’API pour développer des projets à fort impact social.

Frédéric Bardeau, cofondateur de Simplon, se réjouit de cette opportunité : « Nous sommes ravis de nous associer à OpenAI pour apporter les super-pouvoirs de l’IA aux communautés sous-représentées. »

Un hackathon dédié à l’inclusion sociale, prévu le 13 novembre prochain, marquera le lancement de cette collaboration. Associations et ONG y développeront des solutions basées sur l’IA générative pour améliorer l’accessibilité des personnes en situation de handicap.

Ce partenariat entre OpenAI et Simplon incarne une vision commune : utiliser l’IA pour favoriser l’inclusion, l’égalité des chances et l’accès aux compétences numériques pour tous.

👀 C’est tout, pour le moment !

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