🤖IActualités du 5 Novembre

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ChatGPT intègre la recherche Web

OpenAI a lancé la fonctionnalité de recherche Web pour les utilisateurs de ChatGPT Plus, Entreprise, et ceux inscrits sur la liste d’attente de SearchGPT.

Dévoilé d’abord comme prototype, SearchGPT permet désormais à ChatGPT de chercher sur Internet pour répondre aux questions. Les résultats incluent des liens sources, grâce à des partenariats avec des services d’actualités et de météo. OpenAI a précisé ne pas vouloir introduire de publicité dans cette interface, malgré les nombreuses poursuites en cours sur les droits d’auteur, touchant aussi la startup Perplexity, spécialisée dans la recherche par IA.

En parallèle, Sam Altman, PDG d’OpenAI, a répondu à des questions sur Reddit. Il a annoncé plusieurs mises à jour pour la fin de l’année, sans pour autant mentionner de GPT-5. Il a même estimé que l’intelligence artificielle générale (AGI) pourrait être atteinte avec le matériel actuel. Ce point reste débattu, de nombreux experts jugeant l’architecture actuelle insuffisante pour un tel niveau.

Cette intégration de la recherche Web ouvre de nouvelles possibilités pour ChatGPT, avec des défis éthiques et technologiques en vue.

L’adoption de l’IA en entreprise : entre promesses et défis

Selon Sarah Friar, CFO d’OpenAI, l’IA n’est plus expérimentale ; elle est déjà intégrée dans des secteurs comme l’éducation et la santé, avec la finance comme troisième domaine d’intérêt.
Elle souligne également l’accélération potentielle de l’intelligence artificielle générale (AGI), qui pourrait arriver « plus tôt que prévu ».

Malgré l’enthousiasme affiché, l’adoption de l’IA en entreprise demeure mesurée. Sarah Friar précise que 75 % des revenus d’OpenAI proviennent toujours des consommateurs, dont seulement 5 à 6 % des 250 millions d’utilisateurs hebdomadaires sont des abonnés payants.
En parallèle, une étude récente estime que l’IA générative ne contribue pour l’instant qu’à une hausse de productivité de 0,125 à 0,875 % aux États-Unis, un rythme que le professeur Arvind Narayanan qualifie de « glacial ». En raison des coûts d’infrastructure élevés, OpenAI s’attend d’ailleurs à des pertes de 5 milliards de dollars cette année, malgré des recettes de 3 milliards.

L’adoption de l’IA en entreprise est donc encore en phase de maturation. Tandis que les outils comme ceux d’OpenAI montrent un potentiel évident, les entreprises semblent rester prudentes face aux défis technologiques et éthiques qu’ils soulèvent.

Vers une nouvelle ère de l’intelligence physique grâce aux robots intelligents

L’IA générative, bien que déjà impressionnante, n’est qu’un début comparé aux défis posés par l’intégration de cette technologie dans des systèmes robotiques capables de naviguer et d’interagir dans le monde réel. C’est dans cette direction que se tourne Physical Intelligence, une startup qui développe des solutions d’« intelligence physique » et vise à rendre les robots aussi polyvalents que nos assistants virtuels.

Récemment, Physical Intelligence a présenté Pi-Zero, un modèle de base pour robots généralistes, premier jalon de son ambition de créer une IA physique universelle. L’objectif de Pi-Zero est clair : permettre aux utilisateurs de donner des instructions simples à des robots pour accomplir diverses tâches, de la même manière que nous interagissons avec des chatbots.

Le modèle Pi-Zero a été entraîné sur un large éventail de données, allant de grandes bases vision-langage en ligne à des ensembles de données en manipulation robotique. Les performances de ce modèle sont prometteuses : les démonstrations montrent des robots accomplissant des tâches variées, comme plier du linge, servir des tables ou encore manipuler des aliments.

Toutefois, Physical Intelligence reste prudente : la route est encore longue avant que ces robots soient prêts pour une utilisation quotidienne. Mais les premiers résultats laissent entrevoir un avenir où les robots pourraient devenir des partenaires polyvalents au sein de nos foyers et de nos entreprises.

👀 C’est tout, pour le moment !

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