đŸ€–IActualités du 09 Juillet

Bonjour Ă  toutes et Ă  tous,

Comme chaque mardi midi, retrouvez toute l’actualitĂ© de l’Intelligence Artificielle !

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6 entreprises sur 10 dĂ©clarent que l’IA les a aidĂ© Ă  amĂ©liorer l’efficacitĂ© de leurs processus.

Source : ScaleAI

L’IA va dans l’espace !

Nous pouvons envoyer un homme sur la lune, mais pas les ordinateurs capables de porter de l’IA. Les processeurs des vaisseaux spatiaux de la NASA sont Ă©tonnamment trĂšs basiques. La NASA veut des machines trĂšs rĂ©silientes, mĂȘme dans des conditions extrĂȘmes comme l’espace.
Par exemple, Orion, la fusĂ©e prĂ©vue pour emmener l’Homme sur Mars, utilise un processeur IBM sorti en 2002. ConcrĂštement, les ordinateurs des vaisseaux spatiaux sont plus lents que ceux que la NASA utilise sur Terre. C’est pourquoi ces ordinateurs de l’espace ne peuvent pas embarquer d’IA !

L’entreprise Aethero veut changer cela : elle prĂ©voit d’envoyer des processeurs d’IA dans l’espace. Pour ce faire, elle rĂ©utilise une puce Nvidia Ă©quipĂ©e d’un GPU capable d’effectuer toutes sortes de tĂąches IA.
La start-up Cosmic Shielding Corp (CSC), quant Ă  elle, prĂȘte un bouclier spĂ©cial imprimĂ© en 3D qui protĂšge le processeur des radiations.

Le moment de vĂ©ritĂ© sera le 10 Juillet. L’ordinateur sera testĂ© sur le Transporter 11 de SpaceX. Cette mission vise Ă  larguer des dizaines de satellites en orbite pour des clients gouvernementaux et corporatifs.

Si le lancement se dĂ©roule comme prĂ©vu, l’AetherNxN deviendra “la puce capable d’IA la plus rapide de l’espace”, a dĂ©clarĂ© le PDG de CSC Ă  SpaceNews.

Les ordinateurs personnalisĂ©s d’Aethero pourraient un jour ĂȘtre utilisĂ©s pour sonder de maniĂšre autonome l’espace pour identifier des astĂ©roĂŻdes, des dĂ©bris et des planĂštes. Il pourrait signaler d’éventuels problĂšmes techniques et mĂ©caniques avec plus de prĂ©cision que les systĂšmes de sĂ©curitĂ© actuels. Pour finir, il pourrait aussi trier d’énormes quantitĂ©s de donnĂ©es pour trouver des informations pertinentes pour les scientifiques « sur le terrain Â».

L’IA pour d’écouter les baleines Ă  bosse ?

Les baleines font des sons pour communiquer. Les avancĂ©es technologiques ont rĂ©cemment facilitĂ© l’écoute de ces « conversations sous-marines Â» grĂące Ă  des enregistrements acoustiques Ă  longue portĂ©e.

Une Ă©tude de 2021 indique que “les dĂ©couvertes sont maintenant limitĂ©es par le temps nĂ©cessaire pour analyser les donnĂ©es”.

Les chercheurs se sont donc tournĂ©s vers l’IA. En 2021, des scientifiques de la NOAA ont entraĂźnĂ© un rĂ©seau neuronal convolutif (CNN) de Deep Learning sur 187 000 heures de donnĂ©es acoustiques de baleines.

Les chants des baleines Ă  bosse mĂąles ont traditionnellement posĂ© un dĂ©fi au suivi automatisĂ© car ils sont longs, complexes et changent chaque annĂ©e. Le modĂšle a tout de mĂȘme Ă©tĂ© capable d’identifier les chants des baleines Ă  bosse mĂąles de plusieurs populations diffĂ©rentes sur une chronologie de 13 ans.

Les  scientifiques utilisent ainsi l’IA comme un stĂ©thoscope pour Ă©tudier la vie marine ! Ils sont capables d’étudier les informations automatisĂ©es de ces modĂšles pour dĂ©terminer les mouvements et la santĂ© des baleines Ă  bosse.

Les lois d’échelle : impacts sur les nouveaux modĂšles d’IA

Dans une rĂ©cente interview, Dario Amodei - le PDG d’Anthropic - a dĂ©clarĂ© qu’il pense que l’intelligence artificielle gĂ©nĂ©rale (AGI) pourrait arriver dans 1 Ă  3 ans.

Il base cette croyance sur l’impression que “comme un enfant qui apprend et se dĂ©veloppe, l’IA s’amĂ©liore de plus en plus.” Effectivement, les lois d’échelle montrent qu’à mesure que la taille du modĂšle IA augmente, ils s’amĂ©liorent.

Mais Dr. A. Narayanan et S. Kapoor considĂšrent que cette vision “repose sur une sĂ©rie de mythes et de malentendus”. Ils ajoutent qu’il n’y a “aucune preuve que l’augmentation de ces capacitĂ©s Ă©mergentes aux cĂŽtĂ©s de la taille du modĂšle continuera indĂ©finiment.“ Le moment de ce plateau, ont-ils dit, sera juste difficile Ă  prĂ©dire.

Toujours en lien avec les lois d’échelle, une recherche rĂ©cente de Mozilla a rĂ©vĂ©lĂ© que la prĂ©cipitation pour continuer Ă  ajouter de plus en plus de donnĂ©es aux ensembles d’entraĂźnement a une consĂ©quence : l’augmentation disproportionnĂ©e des sorties biaisĂ©es. L’idĂ©e est que si un dĂ©veloppeur consomme plus de donnĂ©es en ligne, il y aura des portions de plus en plus grandes de ces donnĂ©es qui contiennent ces biais raciaux. Comme la sortie du modĂšle est le rĂ©sultat de ses donnĂ©es d’entraĂźnement, les probabilitĂ©s d’une sortie biaisĂ©e augmentent Ă©galement.

👀 C’est tout, pour le moment !

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